Les urbains

Si vivre en ville peut-être un choix (proximité des services, offre culturel attrayante, travail..), cela se transforme en obligation pour d’autres. Plutôt que d’étudier la psychologie, voyons plutôt ce que nous apprend l’histoire et la géographie.

Un exode rural massif vers la ville

Au 18ème siècle en France, c’est plus de 80% de la population qui vit alors à la campagne, en grande majorité des agriculteurs. Mais un phénomène migratoire va peu à peu inverser la tendance, c’est l’exode rurale.
Ses causes sont divers, la pression démographique d’abord, pousse les campagnes saturés à chercher dans les villes de nouvelles opportunités. L’industrialisation ensuite, pousse de plus en plus de monde à tenter sa chance dans les nouveaux emplois qui s’ouvrent alors dans les centres urbains. Enfin, les transports s’améliorant, les régions se désenclavent progressivement, permettant de nouvelles opportunités.

Des centres urbains saturés

Peu à peu, la tendance s’inverse, les villes se remplissent, et des banlieues sont bâtis, hébergeant toujours plus de monde.
Mais cette pression va causer une explosion des prix dans les grands centre urbain, en particulier dans la capitale. Avec les prix qui s’envolent, les populations les plus modestes sont relégués dans les banlieues qui ploient sous le nombre.

Exode urbaine

Tandis que bon nombre d’enfants ou de petits enfants d’agriculteurs se retrouvent pris au piège des centre urbains, rêvant d’ailleurs mais bloqué par le manque d’emploi hors des grands centre ville, d’autres viennent dans les campagnes en quête d’une vie plus douce. Ce phénomène d’exode urbaine, étant d’avantage permis à ceux en ayant les moyens économique, à l’inverse de ce que fut l’exode rurale, poussé justement par le manque d’argent.