Conflits internationaux et mobilité

Les conflits et les menaces actuelles dissuadent-elles les individus de se déplacer ?

Tourisme et déplacements volontaires

A l’ère de la mondialisation les  opportunités d’emploi, voyages récréatifs, et études à l’étranger se multiplient. Elles font du déplacement à travers le monde un enjeu majeur de développement individuel et de support culturel.
Réussir pour un pays à se présenter comme un lieu accueillant et sécurisé est un enjeu majeur. Réduire les conflits  permet d’une part d’attirer les « cerveaux » et d’autre part d’augmenter son PIB grâce à l’afflux de touristes.
La mobilité est un enjeu majeur, synonyme de puissance et richesse quand on arrive à attirer à soi les flux de personnes. C’est cependant un signe de faiblesse quand sa population quitte le pays en quête d’une vie meilleure. De nombreux pays peinent à attirer des flux étrangers faute de capacité à assurer leur sécurité. Cela peut être du à des guerres, une forte criminalité, ou une mauvaise réputation du à des stéréotypes.

Migrations causées par les conflits 

Dans d’autres cas, se sont les conflits ou la précarité économique qui justement force les déplacements de populations.
Les guerres, et l’instabilités politique favorise l’émigration des pays concernés, dont les habitants en fuite se réfugient la plupart du temps dans les pays frontaliers, et plus rarement, par le biais de passeurs, vers des pays plus sûrs, mais avec les risques qu’impliquent de traverser une frontière maritime illégalement.

Les conflits, un frein au développement

Les conflits qui planent sur la sécurité des nations, les troubles sociaux, économiques, ou alimentaires sont donc sources à la fois de déplacements en dehors des pays concernés, et des repoussoir pour l’immigration. Là où un afflux de personnes qualifiés pouvant occuper des postes clés dans le rétablissement économique.
On observe donc une « double peine » dans les pays touché par l’instabilité, la fuite de sa population, et l’incapacité à en attirer d’autres.

Se déplacer

« Le secteur des transports représente plus de 30 % de la consommation d’énergie en France, avec une forte dépendance des transports aux énergies fossiles. Il est aussi le principal émetteur de CO2, avec plus de 30 % des émissions totales de gaz à effets de serre – GES (dont 94 % provenant du transport routier, en 2016). Le transport routier est également un fort émetteur de polluants dans l’air (particules et oxydes d’azote). » – Ademe

Impacts environnementaux, quelles conséquences ?

sur l’air

Les véhicules thermiques ont été une révolution qui à complétement bouleversé le 20 ième siècle, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un moyen de se déplacer peu cher, endurant et extrêmement rapide était mit à disposition de tous. Vacances à la plage, déménagement en zone périphérique à la recherche d’un pavillon, emploi dans des villes distantes. La voiture est une révolution.

Mais sa prolifération va avoir un certain nombre d’effets néfastes, à commencer par une menace invisible quoique omniprésente, la pollution de l’air. On estime que 40 000 personnes décèdent chaque année de la pollution de l’air selon santé publique france https://www.santepubliquefrance.fr les études étant encore réduites, et les nombres complexes à obtenir de manière précises.

sur l’eau

Il n’y a cependant pas que l’air qui est impacté par les déplacements modernes. L’eau, base de notre survie, de nos civilisations, est aussi la base du commerce inter-continentale. Et le boom des véhicules thermiques, associé à leur carburant, le pétrole, ont fait des ravages, aussi bien dans les océans qui sont désormais pollués, que dans les cours d’eau et les nappes phréatiques.

Les choix politiques autour du déplacement

Un extrait musical avant de rentrer dans le vif du sujet :

Nino Ferrer – la maison près de la Fontaine (1972)

Assumer les choix d’hier

Nous l’avons vu, le développement des véhicules thermique à certes permis une mobilité inédite des populations, permettant toujours d’avantage de déplacement, mais également de grands couts environnementaux. Ce n’est pas en fermant les yeux face à ce défi du 21ème siècle que notre civilisation s’en sortira. Ni d’ailleurs par un report effrénée sur les véhicules électriques.

Répondre aux défis d’aujourd’hui

En effet, c’est en revoyant nos modes de consommation, production, et transport que nous pourrons espérer continuer à nous déplacer facilement sans mettre en péril la planète. Avant tout, c’est un choix politique qui déterminera les grandes questions que sont notre mobilité, notre santés et notre approvisionnement énergétique

L’Ademe, une agence sur la sellette. Parmi les exemple qui vont dans le mauvais sens, les annonces de coupe budgétaire dans différents organismes d’informations et d’études sur les pollutions et la qualité de l’air interroge. Nos gouvernants réalisent ils le travail accomplie par ces organismes ou bien surfent ils sur un populisme heureux de voir l’état déléguer ses missions régaliennes au secteur privé ?

Culture du centre ?

La concentration des sphères culturelles dans les centres urbains

La France est un pays qui à connue une centralisation accrue. Les pouvoirs de tous types sont encore majoritairement concentrés dans une seule ville. Paris a imposé sa domination sur le reste de la France pendant longtemps au titre de capitale politique, économique, et culturelle.

Il a fallut a la persévérance des grandes cités régionales et leurs réussite économique  pour voir émerger d’autres grandes places fortes culturelles. Ancrées dans leurs identités locales, elles rayonnent pourtant à travers le monde. Marseille, Lyon ou Rennes y sont quelques exemples notoires.

Pendant ce temps, les acteurs des banlieues et des campagnes cherchent des moyens de diffuser la culture.

Initiatives de décentralisation culturelle depuis les années Lang

La décentralisation est un enjeu des années 1980. Plus de capitaux sortent de Paris pour rejoindre d’autres centres urbains. Des entreprises florissantes y fondent leurs sièges, et des politiques de mobilités permettent de traverser plus aisément le territoire. Elle développe dans le même temps des foyers d’habitations et renforce les besoins et diversifie l’offre des loisirs.

Les banlieues, des aires culturelles aussi

C’est finalement au début du 21ème siècle qu’on observe la transformation progressive des banlieues des grandes villes. Ce sont des lieux souvent chargés d’histoires et qui ont vu des formes d’art émerger. Les banlieues (éthymologie : lieu des bannis) se trouvent à dans le giron d’une ville. 

Une série expositions regroupées sous le nom de Banlieues chéries se tient au Palais de la Porte Dorée (Paris) jusqu’au 17 août 2025. Plus d’information : https://www.histoire-immigration.fr/programmation/expositions/banlieues-cheries

Une campagne encore exclue de la politique culturelle

Les campagnes françaises tentent de nouvelles formes de lieux culturels pour partir à la rencontre de publics nouveaux. Les publics éloignés de la culture sont dit « non-public » ou « publics empêchés ». Un long travail de réappropriation est entrepris par des structures telles que les micro-folies ou écomusées. 

L’éloignement favorise un sentiment d’abandon et d’hostilité à l’égard des centres culturels considérés comme élitistes (opéra, musées).

Je recommande à ce titre l’ouvrage de Delfosse, C.(2011). La culture à la campagne. Pour, 208(1), 43-48. Vous pouvez consulter un excellent extrait sur https://shs.cairn.info/revue-pour-2011-1-page-43?lang=fr

 

dessin d'une ville